Depuis plus de deux cents ans déjà, le droit d’auteur assure aux créateurs qu’ils recevront une rémunération pour le travail qu’ils accomplissent. Il ne s’agit pas d’une récompense mais bien d’un revenu pour le temps et l’énergie qu’ils consacrent à faire fructifier leur talent et leur créativité.
Ce n’est donc pas un bonus, ni un extra qui est payé à un créateur quand on achète son œuvre (qu’il s’agisse d’un livre, d’un disque ou d’un film), mais bien son gagne-pain, qu’il soit riche ou pauvre.
De nos jours, il est plus facile que jamais d’apprécier les œuvres que nous proposent les créateurs : par exemple, il suffit de quelques minutes pour télécharger un album à la maison, lire une nouvelle ou un poème diffusé sur une page Web. Mais avoir toutes ces œuvres à portée de main ne signifie pas que le travail du créateur est plus facile.
Que son roman soit imprimé ou diffusé sur Internet, le romancier consacrera toujours des mois, des années, à l’écriture. Des mois à raturer, à chercher la phrase qui donnera au lecteur l’envie de lire la suivante, à façonner un monde dont il vous invite à partager ses fruits.
À la manière des athlètes, les écrivains s’entraînent, perfectionnent leur style, cherchent la perfection, le plus souvent en observant une sévère discipline : plusieurs se lèvent à l’aube pour écrire, d’autres se documentent méticuleusement.
À l’heure où l’explosion du monde numérique et du virtuel annonce des possibilités de création nouvelles et qui ne finiront pas sitôt de nous étonner, il est plus que jamais important de reconnaître aux auteurs l’importance de leur travail et de leur remettre la juste valeur de ce qu’ils nous apportent d’émotion, d’évasion.
C’est pourquoi, cette année, l’écrivain et le processus de création littéraire sont au coeur de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur.
Pour obtenir de l’information supplémentaire sur le droit d’auteur, vous pouvez consulter les sites Internet suivants :